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Être la fille d’un diplomate avait ses avantages : voyager très régulièrement, un portefeuille familial bien rempli, et un statut social bien élevé. Mais c’était loin d’être tout : entre la sécurité rapprochée qui la suivait comme son ombre, les hypocrites qui se rapprochaient d’elle uniquement pour les avantages que cela pourrait leur apporter, et l’impossibilité de se poser quelque part… Emma avait plus que fait les frais de cette vie.
Mais aujourd’hui, cela avait pris toute une autre dimension. Car en dix-huit années dans ce monde, elle n’avait — peut-être curieusement, vu le statut de son père — jamais été kidnappée. Jusqu’à ce jour, tout du moins…
Elle était à peine ressortie de la chambre du Continental qu’elle avait louée pour sa soirée d’anniversaire que plusieurs hommes cagoulés l’avaient attrapée, et elle n’avait pas pu lutter bien longtemps avant que le chloroforme sur le chiffon que l’un d’entre eux eut plaqué sur sa bouche eut raison d’elle. Ce ne fut que quelques temps plus tard qu’elle reprit conscience, pour réaliser qu’elle était assise à une chaise, des liens restreignant ses pieds et mains, et dans une pièce où l’obscurité, si elle n’était pas totale, régnait largement.
La respiration lourde à cause de la panique qui venait de la prendre aux tripes, Emma se demanda si elle devrait tenter de crier pour voir si quelqu’un l’entendait ou rester silencieuse pour éviter d’alerter ses kidnappeurs. Mais elle n’eut pas à réfléchir bien longtemps sur la question, puisqu’une porte dans son dos s’ouvrit, bruit bientôt suivi par celui de pas qui s’approchaient de sa position.
– Qui que vous êtes, mon père est plein aux as. Juste… Prenez l’argent, et laissez-moi partir, tenta-t-elle. – Mais là est bien le plan, ma belle Emma.
À cette réponse, le sang d’Emma se glaça. Cette voix, et surtout ce surnom… L’homme cagoulé qui venait tout juste de se planter devant elle ne pouvait être qu’une seule personne.
– Victor?!
Un petit rire retentit, avant que l’intéressé ne retire sa cagoule, celle-ci ne lui servant plus à rien maintenant qu’elle avait compris qui il était.
– Regarde-toi, tu as la beauté ET l’intelligence, pas vrai Emma? – Comment peux-tu faire ça? Tu travailles pour mon père depuis des années, tu m’as vu grandir, tu as mangé à notre table une centaine de fois, bon sang! Et maintenant tu vas nous trahir pour un peu de fric?! – Pas un peu. Beaucoup. C’est fou tout ce qu’un père est capable de faire pour s’assurer que sa fille chérie rentre saine et sauve, hein?
Emma marmonna un « Enfoiré » qui était probablement la chose la plus sincère qui n’était jamais sortie de sa bouche, mais Victor se contenta de continuer à sourire. Le pire était qu’on lui donnerait le bon dieu sans confession : le brun avait un de ces regards qui paraissait tout simplement bon, à qui l’on pouvait faire confiance en un claquement de doigts.
– Tu vas payer pour ça, tu le sais, pas vrai? – Peut-être. Ou peut-être que je vais m’en sortir sans aucun problème, répondit Victor tout en s’approchant de quelques pas, jusqu’à se pencher vers elle, s’appuyant sur les appui-bras de la chaise. Quoi qu’il en soit… Je tiens à partir d’ici avec un souvenir mémorable.
Perdue par ces mots, Emma fronça légèrement les sourcils, Cebeci travesti n’ayant pas vraiment d’autre choix que de le regarder dans les yeux.
– Vois-tu, ma belle Emma, tu avais raison un peu plus tôt. Je t’ai vu grandir. Je t’ai vu changer, passer d’une jeune fille à une véritable femme… Une femme désirable, avec un goût pour les vêtements légers et révélateurs, ce qui, je dois bien l’avouer, est une tendance qui m’a donné de nombreux rêves très… agréables, ces dernières années. Mais bien sûr, je ne pouvais rien faire. Pas tant que cela m’aurait dérangé que quelque chose arrive pendant que j’étais au service de ton père, mais je n’allais certainement pas prendre le risque de passer à l’action alors que tu étais toujours mineure. Mais tu es une femme, maintenant, Emma, y compris aux yeux de la loi…
Une de ses mains vint attraper la fermeture éclair de son tee-shirt. Elle portait un de ces hauts en viscose qui s’ouvrait sur le devant, à l’aide d’une fermeture que Victor fit glisser, très lentement, jusqu’à arriver tout en bas, révélant son soutien-gorge.
– Très bon choix, murmura-t-il, déclenchant un frisson le long de la colonne vertébrale de la brune.
Ce n’était plus l’homme qu’elle avait connu toutes ces années, l’homme agréable, drôle et discret qu’il avait été avec elle. Tout ce qu’elle voyait en ses yeux désormais était la lueur du désir qu’il avait pour elle et qu’il avait magnifiquement camouflé pendant autant de temps.
Il plongea la main dans sa poche arrière, en tirant un couteau avec lequel il sectionna l’attache entre les deux bonnets du soutien-gorge.
– C’est déjà mieux. – Je t’en prie, Victor, tenta-t-elle de le raisonner une énième fois. Juste… Prends l’argent de mon père et laisse-moi tranquille. Je ne dirais rien, ni à la police, ni à mon père. – C’est une offre très généreuse, ma belle Emma, mais malheureusement pour toi, j’ai attendu ce moment depuis bien trop longtemps pour laisser l’appât du gain me l’enlever. Mais tu sais quoi? Détends-toi, et peut-être que tu en arriveras même à apprécier ce moment. – Aucune chance.
La brune eut à peine terminé sa phrase que Victor eut défait la boucle de sa ceinture et tiré son membre à sa vue. Emma déglutit difficilement, l’observant se rapprocher de nouveau pour lui faire le prendre en bouche. Mais elle n’avait aucune envie de rendre cela facile pour lui, et n’hésita alors pas à tourner la tête tout en serrant les dents.
– Oh Emma, tu ne fais que retarder l’inévitable, lança-t-il alors avant d’attraper son menton dans sa poigne, la forçant à tourner de nouveau la tête vers lui.
Mais comme elle refusait toujours d’ouvrir la bouche, il n’eut pas d’autre choix que de la forcer à le faire en l’empêchant de respirer par le nez. Emma n’étant pas surhumaine, elle finit par craquer, et il en profita pour fourrer son membre dans la bouche de la jeune femme ans perdre de temps. Un râle de contentement s’extirpa de sa gorge, et il ferma les yeux, renvoyant légèrement la tête en arrière tout en commençant à faire des vas et viens à l’intérieur de sa bouche.
– Aaaah, voilà… murmura-t-il avec un sourire, glissant ses mains dans les cheveux d’Emma, baissant de nouveau les yeux vers elle. J’étais certain que cette bouche serait Cebeci travesti parfaite pour ça, petite suceuse née.
Emma ne dit rien — de toute manière, elle n’aurait pas pu, avec ce pénis dans la bouche — et se contenta de le laisser faire des vas et viens qui lui semblaient incessants dans sa bouche, supposant qu’une fois qu’il aurait eu ce qu’il voulait… Il pourrait peut-être prendre son argent et la laisser tranquille. Elle se retint même de remuer lorsqu’elle sentit une de ses mains venir attraper son sein, et commencer à jouer avec son téton.
Le problème était que sa poitrine, et particulièrement les pointes de celle-ci, étaient des endroits particulièrement sensibles pour la brune. À la seconde où il commença à travailler dessus, Emma ressentit une décharge de plaisir l’envahir, et elle pria pour qu’elle soit la seule à l’avoir remarqué. La dernière chose qu’elle voulait était que Victor croit qu’elle appréciait ce qui était en train de se passer, parce que c’était loin d’être le cas.
Même si sa main, elle devait l’avouer, savait comment titiller ses tétons pour les rendre aussi durs que de la pierre…
Après de longues minutes qui lui parurent durer des heures, Victor retira son membre de sa bouche, ce qui surprit Emma : il n’avait pas joui, et elle aurait supposé qu’il ne s’arrêterait pas avant cela.
Mais Victor se mit à genoux, détachant et réattachant ses chevilles aux pieds de la chaise de telle manière à ce qu’elle écarte les jambes. Emma étant loin d’être naïve, elle savait très bien ce que cela laissait entrevoir pour la suite…
– Victor, je t’en- – Franchement, Emma, je commence à en avoir marre de t’entendre dire ça. Je te bâillonnerai bien mais… J’ai envie d’entendre tes gémissements de plaisir. – Dans tes rêves. – Ça aussi, répondit-il avec un sourire au coin des lèvres.
En deux temps trois mouvements, il eut réussi à défaire l’attache de son short, le faisant glisser le long de ses jambes jusqu’à ses pieds. Sa culotte subit le même sort, exposant son intimité.
– Regarde moi un peu ça. Dans mes rêves, hein?
Et sans plus de considération, Victor glissa un doigt à l’intérieur de son intimité, tirant à Emma un gémissement par réflexe.
– Tu es trempée, ma belle Emma.
L’intéressée ne dit rien, serrant les dents. C’était une réaction purement physique : il avait touché des zones érogènes, d’une manière… douce et agréable, malgré tout, alors son corps avait réagi. C’était aussi simple que cela.
Tout comme les sensations de son doigt allant et venant à l’intérieur de son vagin qui, si elle était tout à fait honnête, lui faisait beaucoup de bien… Le rythme de la pénétration était rapide, prouvant son impatience à l’idée de l’avoir enfin à sa merci, et pourtant délicat en même temps. Emma fit tout ce qu’elle put pour retenir les gémissements qui auraient trahi le fait que ce traitement n’était pas aussi insupportable ou désagréable qu’elle aurait pu le croire, mais chaque être humain avait ses limites, et celle de la brune fut atteinte lorsque Victor se baissa et vint prendre entre ses lèvres l’un de ses tétons.
À partir de là, Emma ne fut plus en mesure de se retenir, et laissa sortir quelques gémissements de plaisir, son souffle se faisant de plus Cebeci travesti en plus court. Sans qu’elle puisse l’expliquer, Victor savait s’y prendre avec sa langue, et il paraissait avoir parfaitement compris que cette zone en particulier était très sensible pour la jeune femme, car il s’acharnait dessus.
– Pas si mal, hein, ma belle Emma? lui murmura-t-il finalement à l’oreille, retirant ses doigts de son intimité.
Il défit les liens de ses poignets et de ses chevilles, la jetant sans véritable considération sur le sol, et avant même qu’elle eut le temps de se relever, il s’était enfoncé en elle. Cette intrusion tira à Emma un long gémissement entre la surprise… et le plaisir.
Le plaisir, parce que bon dieu, peu importe à quel point elle n’avait eu aucune envie de se retrouver dans une telle situation avec cet homme, elle ne pouvait nier que son membre dans son intimité était une sensation délicieuse. Et lorsqu’il commença à s’enfoncer dans cette dernière, encore et encore, les dernières barrières de la jeune femme sautèrent.
– Oh bon sang… lâcha-t-elle dans un murmure, les yeux fermés pour profiter encore plus de la sensation. – J’ai bien fait de ne pas t’avoir bâillonnée, lança Victor à son tour, tout en regroupant ses cheveux dans sa poigne pour tirer sa tête en arrière. Dis bonjour à ton papounet chéri.
Ces derniers mots la sortirent presque immédiatement de cet état de plaisir dans laquelle elle avait été plongée jusqu’ici, et cela ne s’arrangeait pas lorsqu’elle remarqua qu’en face d’elle se trouvait une petite caméra, trahie par la petite diode rouge caractéristique.
– Ne t’en fais pas, ce n’est pas du direct. C’est juste ce que pourra voir ton très cher père sur Internet s’il cherche à nous rouler avec la rançon. Sa petite fille chérie, la prunelle de ses yeux, se faisant défoncer par derrière comme la petite chienne qu’elle est au fond d’elle-même. – Ton visage est découvert, imbécile, réussit-elle à articuler entre deux salves de plaisir provoquées par ses vas et viens dans son intimité. Tout le monde saura que c’est toi. – Oh mais j’y compte bien. Qu’il sache que c’est moi qui ait révélé au monde entier ta véritable nature, petite pute, glissa-t-il à son oreille. Que j’ai glissé ma grosse bite dans ta jolie petite fleur, et que tu as tellement aimé ça que tu as trempé le sol… Et joui comme jamais tu n’avais joui auparavant.
Sans même lui laisser le temps de répondre, il se mit à la marteler, et en moins de temps qu’il aurait fallu pour le dire, le plaisir d’Emma remonta en flèche. Cette intrusion dans son intimité avait beau ne pas avoir été vraiment voulue au prime abord… Elle ne pouvait pas dire maintenant qu’elle ne prenait pas son pied. À tel point que malgré à quel point elle ne voulait pas lui donner satisfaction, son orgasme finit par éclater, lui tirant un cri de plaisir. Elle ne réalisa qu’il était venu aussi, en elle, lorsque l’étourdissement causé par la jouissance commença à s’estomper.
– Merci bien, ma belle Emma, finit-il par lancer en se penchant pour épouser la forme de son dos, ses mains venant s’emparer de sa poitrine. Tu m’as donné de quoi faire de beaux rêves ces prochaines années… Et peut-être que je reviendrais te rendre visite un de ces jours, qui sait?
Emma ne répondit pas. Elle avait envie de lui hurler d’aller se faire voir, mais c’était comme son cerveau refusait de lui obéir, préférant continuer à réagir au toucher de Victor sur sa poitrine.
Après tout… Peut-être que cela ne serait pas si horrible, qu’il revienne la voir.
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